Pour avoir diffusé le discours du 28 novembre dernier du député Ngarléjy Yorongar, sur le gisement pétrolier de Bébédja, à l’aide des moyens de sonorisations, Debem Djastangar, gérant d’une cabine publique et d’un discothèque, a été sonné de fermer son lieu de travail jusqu’à nouvel ordre par le sous-préfet, bras du préfet et du gouverneur qui arrête, enferme et tue des paisibles innocents tchadiens dans ladite région.
Par ailleurs, nos sources nous renseignent aussi que les matériels de Debem seraient également confisqués par les gendarmes.
La rédaction du blog de makaila a pu joindre l’intéressé, il témoigne : « mon seul tort est d’avoir diffusé le discours du député Ngarléjy Yorongar qui était venu s’imprégner de la situation qui prévaut à Bébédja, après la découverte des puis du pétrole en plein Centreville »
Au Tchad, la liberté d’expression est plus que jamais réduite à néant par les tenants du pouvoir à tous les niveaux de l’Etat.
La rédaction du blog makaila