Dans ce pays pétrolier, alors que la révision de la raffinerie est prévue entre le 15 octobre et le 30 novembre, « le litre d’essence se négocie aux tarifs faramineux de 1500 à 2000 Francs CFA le litre (2,25 à 3 euros) » selon le Mouvement du 3 février, en exil[1]. Malgré les risques de répression, la même société civile tchadienne[2] a lancé le jeudi 9 octobre, un appel à une « journée ville morte »[3], qui dénonce l’origine de la pénurie : « Cette pénurie n’est pas accidentelle, elle a été artificiellement créée par des proches du chef de l’Etat qui détournent les citernes destinée à alimenter les stations services agréées ». La radio Fm Liberté qui relayait l’appel a été immédiatement fermée[4]. Un représentant de la société civile tchadienne, Eric Herve Pando de l’Association Sociale des Jeunes pour la défense des Droits Humains (ASJDH) est à Paris pour présenter l’appel, la situation du Tchad, et les espoirs d’alternance démocratique.
Communiqué de presse du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris, 14 octobre 2014. Télécharger la version PDF Dans ce pays pétrolier, alors que la révi...
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