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Mahamat Ali Abdallah, un égorgeur crie au secours (suite de la deuxième partie)

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Si le SG-adjoint du MPS savait parfaitement ce que « acolytes relais» voudrait dire, alors, il n’y a aucune raison de le pardonner, et il n’aura aucune raison de se plaindre de conséquences qui s’abattront sur lui, en réponse à son insolence. Il doit répondre pour cette offense au peuple qui l’entretient si chèrement ; le peuple dont il a pillé les ressources. Le peuple dont lui et ses « acolytes relais » ont pressé à fond ; ils ont sucé les biens, ils l’ont appauvri, ils l’ont rendu misérable en sorte qu’il cherche sa subsistance dans les termitières. Ils l’ont avili, asservi à outrance.

Le SG-adjoint du MPS traite les tchadiens d’« Acolytes relais » dans son coup de bluff destiné à la consommation du président et qu’il appelle pompeusement « Lettre Ouverte aux Signataires de la Pétition Ouverte et leurs acolytes relais adressée au Président de la République, Chef de l'Etat ». Non, monsieur, « Acolytes relais » ne pourrait jamais être une caractérisation, un qualificatif pour le peuple tchadien.

Il est vrai que les tchadiens sont un peuple très patient, très indulgent voire trop indulgent, mais pas du tout poltron comme ce monsieur le pense, ils ne méritent pas d’être traiter de la sorte. Le SG-adjoint du MPS, et les siens ont franchi le rubicond lorsqu’ils se croient réellement des super-hommes à qui tout est permis y compris l’humiliation de qui ils veulent, où ils veulent et quand ils veulent ?

Non, M. le SG-adjoint du MPS, nous ne sommes pas des « relais » de « mystiques officines extérieures » comme vous l’affirmez. Nous sommes des vrais patriotes qui veulent secourir pacifiquement leur patrie des hommes de votre morale. Si nous étions effectivement des « relais », vous ne passeriez pas une seule journée au pouvoir. Bien au contraire, si vous êtes au pouvoir depuis des lustres, malgré votre abominable manière de gérer notre pays et sans aucune envie de vouloir changer votre méthode de gestion, c’est parce que vous êtes des laquais d’« officines étrangères ». (Je reviendrai sur cet aspect dans un article qui sera consacré à votre fonction de « acolytes relais »).

M le SG-adjoint, ce « rôle de redresseur de torts » dont vous dites que nous nous arrogeons subitement fut le rôle de nos parents, de nos grands parents…de nos aïeux qui s’étaient battu d’abords contre les envahisseurs et ensuite contre les tyrans qui se sont succédés au sommet de notre pays. Et aujourd’hui, nous sommes bien les « Robin des bois des temps modernes », ne vous en déplaisent, ayant comme ultime ambition, celle d’apporter notre contribution, aussi modeste soit-elle, à la lutte contre la mauvaise gestion de notre pays représentée par vous et vos «acolytes relais » de toujours.

Nous n’avons aucun intérêt à voir notre patrie déstabilisée, au contraire, nous avons tout le malheur du monde que notre patrie soit déstabilisée et ceci pour la logique raison que cette patrie est d’abord notre patrie à nous. Vous, vous ne pouvez pas du tout parler du Tchad comme étant un pays qui vous intéresse autrement que pour le presser. Le Tchad, vous êtes très mal placé, pas du tout indiqué pour parler de son bien être, de son stabilité dans le sens qui intéressent les tchadiens ; les vrais. Vous êtes un ennemi de cette nation que nos parents et nos grands parents ont beaucoup sacrifié pour préserver sa dignité, son honneur, sa gloire en tant que territoire habité par des valeureux résistants, des intrépides guerriers et moralement intègres.

Quant aux «mentors extérieurs », c’est votre affaire à vous. Vous les entretenez pour que vous restiez plus longtemps au pouvoir au détriment du développement du pays ; notre pays à nous. Les «mentors extérieurs » c’est le soutien auquel vous avez toujours fait recours pour dompter les tchadiens, les asservir ; c’est votre unique et inique force de « conviction » face au valeureux peuple tchadien. Sans les « mentors extérieurs », vous n’êtes absolument rien. Je parle en connaissance de cause. Vous n’aviez pas seulement bradé nos ressources, nos atouts économiques au profit des «mentors extérieurs », mais vous avez « bradé » aussi nos enfants dont les derniers en date étaient ceux de l’inoubliable scandale « arche de zoé ». Je crois que vous n’avez pas oubliez ce scabreux épisode qui démontre à suffisance l’absence totale d’amour pour vos… concitoyens, et, surtout l’absolue inexistence de dignité nationale dans votre âme de vendu.

M le SG-adjoint du MPS, vous nous collez ce texte plagié: « les affabulations des signataires cousues de toutes pièces pour être crédibles. En plus, la lâcheté de la démarche se le dispute ici avec la vacuité du fond». Hay tara, M. le SG-adjoint du MPS, Abga taguil chiya, vous allez vraiment trop fort dans votre élan zélateur. Donc, tout ce que les tchadiens endurent comme difficulté c’est dans leur imagination.

  • Les denrées alimentaires sont moins chères et l’eau coule dans ce qui nous tient de robinets,
  • les coupures d’électricité est un très loin mauvais souvenir,
  • les gens ne meurent plus de paludisme,
  • la malnutrition qui frappe pratiquement tous les enfants tchadiens hormis les vôtres, c’était sous un régime de notre imagination,
  • les écoles et universités fonctionnent normalement et les enseignants sont bien traités
  • seuls les compétents sont responsabilisés,
  • le trésor publique est garni…mais au fait, M SG-adjoint, quel est le montant de notre réserve nationale, notre réserve stratégique, ou plutôt saviez-vous au moins ce que c’est ? bref, je dois m’arrêter là si non…

Des zélés, on a beaucoup vu, mais le zèle du SG-adjoint du MPS a battu tous les records. Son zèle doit être inscrit dans le livre Guinness. Dire que ce que les pétitionnaires ont exprimé n’est que « allégations grossières et sans fondement » que « la gouvernance observée aujourd'hui au Tchad ne relève en rien d'un esprit ethniciste ou clanique », cela, il faut être un SG-adjoint du MPS pour avoir le toupet de le dire. Aussi, si par « croupissement » il voudrait dire « accroupissement » qui selon son entendement à lui voudrait dire « le fait de s’aplatir, se plier » devant des puissances étrangères, alors il est très malvenu de l’employer car le Tchad ne s’était jamais aussi « accroupit » que pendant son règne. Le Tchad n’a jamais été aussi laquais, un Etat farfelu, un Etat sans dignité, un Etat valet que sous le règne du régime du SG-adjoint du MPS.

Oui, avec le SG-adjoint du MPS et associés, le Tchad a atteint un degré de vassalisation de jamais vu. Le Tchad n’est plus le Tchad, n’est plus cet Etat qui a ses fonctions régaliennes. Le Tchad a cessé d’exister en tant république. Le SG-adjoint du MPS et associés ont brisé notre dignité en tant citoyens d’un Etat qui se respecte. Combien sont-ils ces tchadiens qui déclarent déjà avoir honte d’être tchadiens ! Le SG-adjoint du MPS et les siens ont tout fait pour briser notre légendaire fierté de tchadien ; ils nous ont châtré moralement voire physiquement.

Un élément d’une congrégation de fieffés menteurs…oh quel euphémisme… un mythomane qui nous recommande fermement de «se soumettre au test des urnes au lieu de s'abriter paresseusement derrière le confort de suivisme-intellectualisme de mauvais aloi »? Mais où sont-elles ces élections ? N’est-ce pas ce que réclame l’esprit de la pétition qui l’empêche de dormir, les élections ? Et pourtant il le sait mieux quiconque qu’il n’y a jamais eu et il n’en aura jamais des élections à proprement parler avec ce pouvoir. En plus, le paresseux c’est lui qui n’a rien fait mais qui profite indument de tout ce que les tchadiens produisent comme richesse et de manière presque exclusive, lui et les siens. Il nage dans un patrimoine dont Allah seul connait l’importance.

Le SG-adjoint du MPS a cru faire travailler ses méninges en ajoutant au mot découvert et plagié du texte de M Mahamadou El Bachir Diack conseiller aux Affaires étrangères du Senégal dans le but, semble-t-il, de n’est pas paraitre encore plus ridicule qu’il ne l’est ; et si j’accepte ce désordre linguistique, cet embrouillamini qu’est« suivisme-intellectualisme», ce néologisme incongru et mal placé, si j’accepte de le discuter, alors, je dirai que lui-même et son clan politique tout entier n’ont jamais réussi à nous convaincre qu’ils ont « un programme politique fiable et propre à livrer aux Tchadiens ». D’ailleurs, personne parmi sa horde politique ne sait ce que c’est qu’un programme veut dire.

Mais, ya Illahi, comment pourrait-on s’attendre que quelqu’un qui est incapable de construire une seule phrase de lui-même, un piètre plagiaire (comme le qualifiait un journal de la place), saura formuler des idées sous forme de programme écrit ! que sait-il ce « piètre plagiaire » de ce que c’est qu’un plan de développement conçu et présenté sous forme d’agenda nationale assorti d’un calendrier d’exécution dans le temps et dans l’espace ?! Non, pardon, je ne pose pas une question ; je ne fais que m’interroger. Une telle question, aussi naturelle soit-elle, ne doit pas être posée à un homme de ce niveau.

On ne peut pas compter sur un peuple dont on prend plaisir à bafouer la dignité. (Rachi Mimouni)

Pendant vingt quatre ans de règne anarchique, de dictature nihiliste, de mensonge et surtout des crimes de tout ordre : économique, politique et que sais-je encore ; pendant ces longue années d’aplatissement de la république face aux désirs d’autres puissances, pendant tous ces années noires durant lesquelles les tchadiens ne font que subir des humiliations de nature à faire rougir l’auteur de « Mein Kampf » lui-même, les tchadiens ont appris quelque chose : le pouvoir en place ne changera jamais de lui-même. Et surtout, quand des dirigeants comme ce bouffon prétentieux qui se prend pour une «matière grise nationale », alors nous sommes vraiment très loin du bout du tunnel.

L’Etat tchadien a carrément disparu : il n’y a plus d’institutions, aucune institution ; il y a seulement un peuple acéphale, sans président. Au Tchad du SG-adjoint du MPS, il n’y a pas de président dans le sens strict du terme. Il y a un homme qui, lui-même, n’a jamais cru qu’il est un chef d’un Etat le plus embryonnaire soit-il. Mais il joue cette fonction sans grande conviction. Il est entourés des plaisantins qui se disent « hautes personnalités » et dont la seule compétence, la seule science dans laquelle ils excellent, c’est la délation, le colportage des propos malsain de part et d’autre, la médisance, le commérage lors de leurs « libertinage-partis ».

Eh oui, c’est surprenant qu’un élément d’une telle catégorie d’individus affirme que les autres pratiquent des « sales besognes » alors que lui-même, durant toute sa vie active, de Cotonou à N’Djamena en passant par Tripoli, pour peser mes mots, personne ne lui reconnait des « hauts faits ».

Il est d’autant plus surprenant que le SG-adjoint du MPS évoque « les viles thèses de Gobineau ou du Mein Kampf » dont certainement, il ‘a jamais entendu parler sauf lorsqu’il avait découvert qu’elles ont été évoquées par M Mahamadou El Bachir Diack. Mais acceptons le passage pour le besoin de la cause. Qu’est ce que Gobineau à avoir dans la mauvaise gouvernance, du régime tchadien, évoquée par les pétitionnaires ? Quel est le point commun entre les thèses de Gobineau qui discutent l’importance génétique des races humaines entre elles avec la misère des tchadiens évoquée par les pétitionnaires.

Quant à « Mein kampf », M le SG-adjoint du MPS, ce n’était pas une thèse mais un ouvrage dans lequel Adolf Hitler présentait les grandes lignes de sa politique intérieure et extérieure, une politique qui ambitionnait le bien-être suprême des allemands, la race aryenne. Il vous serait plus commode de nous présenter « Mein kampf », M le SG-adjoint du MPS, comme un programme politique très osé et teinté de racisme que comme une thèse. Et donc, il n’est pas du tout comparable aux convictions socio-idéologiques de Gobineau présentées dans l’un de ses ouvrages intitulé « Essai sur l’inégalité des races humaines », convictions qui, selon son auteur, se fondent sur la supériorité intellectuelle de la race indo-européenne.

Aussi, bien qu’on pense qu’Hitler s’était inspiré des travaux de Joseph Arthur Gobineau dans la formulation et l’élaboration de sa philosophie de gouvernance, une politique plus au moins révélée dans son livre « mein kampf », il n’en demeure pas moins qu’il s’agissait d’une sorte de programme politique qui est différent d’une thèse… Mais bon, c’est trop demander à un inculte qui a des sérieux problèmes ne serait-ce que pour plagier.

Mais de toutes les manières, je ne vais pas vous laisser passer comme cela, M le SG-adjoint du MPS. J’irai jusqu’à un certain niveau avec vous pour discuter pourquoi vous évoquez les thèses de Gobineau et l’ouvrage d’hitler « mein kampf ». Cela serait à la troisième partie de mon intervention, incha’Allah, lorsque j’aurais un peu de temps pour vous. Dites-moi merci. Entretemps, permettez-moi de paraphraser votre plagiat :

« Heureusement que les tchadiens ne sont ni dupes ni amnésiques. Ils savent, aujourd'hui, que c'est votre idiotie qui fait leurs malheurs. Le disque que vous jouez depuis toujours est déjà rayé et rangé définitivement aux oubliettes par leurs soins»

Par conséquent, vous avez tout intérêt à faire vôtre l’exceptionnelle observation de Rachid Mimouni: « On ne peut pas compter sur un peuple dont on prend plaisir à bafouer la dignité ». De même, ne comptez plus sur le peuple tchadien pour un quelconque soutien. Car ce peuple que vous traitiez d’hypocrite, lâche, tartuffe, dépourvus de courage et que sais-je encore, ce peule-là pense la même chose que cet arabe qui disait des leaders du « printemps arabe » : الوطن عند الخونة حقيبة و مساومة و عند الشرفاء حقيقة و مقاومة, alors…

Vivement à la troisième partie

Dr Albissaty Saleh Allazam

Source : http://www.alhifrig.com/default_fr.asp

Mahamat Ali Abdallah, un égorgeur crie au secours (suite de la deuxième partie)

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