Selon de sources dignes de foi, en provenance du Tchad, les autorités centrafricaines ont extradé hier, l’ancien préfet des grands Sido, Baba Laddé vers Ndjaména.
Cette extradition intervient une semaine après la visite qu’avait effectuée à Ndjaména, le procureur de Bangui. Ce dernier a rencontré Idriss Deby personnellement pour sceller le sort de Baba Laddé.
Il est de notorité publique que les autorités centrafricaines sont acquises depuis fort longtemps au pouvoir de Ndjaména.
Cette extradition nous confirme dans notre ferme conviction que Baba Laddé est le maillon faible d’une situation crée et entretenue par Idriss Deby qui a déstabilisé la Centrafrique depuis deux décennies face à l’impuissance de la classe centrafricaine instrumentalisée.
Cette affaire soulève désormais la responsabilité des forces de la MINURCAT qui ontarrêté l’ancien préfet dans le cadre de leur mission de maintien de la paix et de la sécurité.
La justice tchadienne étant tenue en laisse par Idriss Deby, aucun procés équitable ne sera organisé pour Baba Laddé.
Pourquoi les responsables des anciens Balaka et de la Séléka ne sont toujours pas inquiétés par une juricition national, sous-régionale ou internationale ? Alors qu’ils sont auteurs et co-responsables des crimes abominables qui relevent de la compétence des juridictions internationales.
Les organisations internationales doivent se mobiliser pour les arrestations immédiates des resppnsables de crimes en Centrafrique, a relevé dans un récent rapport Amnesty International qui travaille sur ce pays meurtri par une guère fratricide d'ampleur.
Oui à une justice juste et équitable et non à une justice sélective et ciblée.
La rédaction du blog de makaila