Après avoir réduit totalement au séduit, les journalistes dans son pays, Idriss Deby s’en prend à la presse étrangère et internationale qu’il accuse d’entreprendre une campagne médiatique à son encontre dans le conflit centrafricain.
Acculé et encerclé de partout, Idriss Deby évacue toute sa responsabilité dans la situation tragique actuelle que connaît la RCA.
Dans son message de fin d’année, il dit : « Je défie quiconque, je dis bien quiconque, capable de fournir à l'opinion internationale, la preuve de ces allégations", a martelé le président Déby Itno. »
Pourtant, les preuves sont là, irréfutables et irrésistibles contre sa responsabilité d’avoir armé, soutenu financièrement, diplomatiquement et politiquement les leaders de la Séléka, jusqu’à la prise de Bangui.
Plusieurs responsables de la Séléka dont Mohamed Dhaffane, Nourredine Adam, Eric Massi, Michel Djotodia ont été apperçus dans la capitale tchadienne pavanaient dans les hôtels et hautement sécurisés par les agents de renseignements tchadiens.
Mohamed Dhaffane, disposait d’un numéro de téléphone depuis le Tchad, il coordonnait les opérations militaires de la Séléka. D’autres preuves sont à la portée de nombreux observateurs.
La presse étrangère ne fait que jouer pleinement son rôle d’informer l’opinion publique.
L’animosité, la frilosité et l’hostilité d’