L’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), cadre institutionnel qui regroupe plusieurs Etats ayant en commun le partage et l’usage de la française, est aussi un espace de promotion culturelle des valeurs francophones qui unissent les différents peuples du monde.
L’ancien président sénégalais Abdou Diouf qui dirigeait la Francophonie depuis 2001, doit céder, bientôt, son poste au prochain sommet prévu à Dakar en 2014.
Mais selon des informations qui nous parviennent, la succession d’Abdou Diouf à la tête de cette structure , est entrain de se faire suivant des critères subjectifs qui ne répondent pas à la volonté des millions de personnes qui parlent français et qui attendaient plutôt que le changement se fasse en fonction du mérite en lieu et place des choix politiques .
Il est à constater que les hommes de cultures et des littératures qui sont susceptibles d’assumer la responsabilité, sont souvent, écartés de la compétition.
En 2001, le Président Abdou Diouf a été retenu au détriment Henri Lopez, écrivain et ancien ambassadeur congolais.
Cette fois-ci, le Président Burkinabé Blaise Compaoré dont le pouvoir vacille, serait candidat au poste du secrétaire général de la francophonie.
Si cette information se confirme, elle donnerait lieu, à l’inquiétude soulevée par plusieurs personnes qui pensent à la politisation à outrance de l’institution francophone devenue un point de chute des dirigeants en perte de pouvoir ou déchus.
Ce qu’il faut éviter, la francophonie doit rester un cadre de promotion de la langue française sans aucune forme de considération politique et du favoritisme et que les élections se fassent dans des conditions de transparence et de démocratie. Ce qui permettra enfin, à toute personne de pouvoir diriger cette prestigieuse institution à vocation culturelle et linguistique.
La rédaction du blog de makaila