L’état d’un ce collège d’enseignement général de Bagal dans la sous-préfecture de Bagal, région de Mayo-Kébé, illustre l’incurie des autorités tchadiennes
Pays pétrolier depuis 2003, les discours publics des tenants des pouvoirs s’articulent autour des grandes réalisations du Chef de l’Etat et surtout de sa vision. Nous disent-ils souvent dans leurs déclarations devant les bailleurs des fonds et les écrans des télévisions nationaux et étrangers.
La tournée de nos correspondants à l’intérieur du pays, a révélé les défaillances du système d’Idriss Deby et la mal gouvernance avérée du pouvoir actuel.
En effet, les recettes générées par le pétrole tchadien et autres revenus engrangés par les différents secteurs socio-économiques du pays ont contribué à installer une disparité sociale dont le fossé est grand : enrichissement illicite et détournements des deniers publics par des élites et les cadres véreux, sont récurrents à tous les niveaux tandis qu’une paupérisation généralisée des citoyens, a pris une proportion inquiétante sur l’ensemble du pays.
Les établissements scolaires et universitaires n’échappent pas à cette tradition de mauvaise gestion. Cela dénote l’absence totale du droit des regards des autorités tchadiennes à ces secteurs éducatifs censés qui former les élèves, les étudiants qui constituent les relèves de demain.
Regardez ces images qui provoquent de l'indignation.
La rédaction du blog de makaila