‘’ La pire des corruptions n'est pas celle qui brave les lois ; mais celle qui s'en fait à elle-même.’’- Louis de Bonald.
Encore une grosse désillusion pour la gestion vertueuse, le rapport de la banque mondiale vient d’incriminer les crimes économiques commis par ce gouvernement de pillards, en classant le Sénégal en queue de peloton. Notre nation fait profils bas dans ses relations avec la banque mondiale là où des pays à peine sortie d’une guerre civile ou en pleine dictature tels que la côte d’ivoire ou la Gambie, ont obtenu un satisfécit alors que nous savons tous que la bonne gouvernance constitue la substance des relations avec cette institution. Cette chute brutale ne présage rien de radieux pour ce régime de plus en plus décrédibilisé sur le plan international.
La gifle reçue par cette gouvernance de prébende révèle à la face du monde que nos autorités ont érigé le népotisme, la gabegie, l’injustice, la corruption, la concussion, le pillage du budget de l’Etat et le trafic de drogue comme système de gouvernance. Il sied important d’analyser cette débâcle vu que le stagiaire de la présidence nous rabâche les oreilles, depuis bientôt deux ans, avec une traque médiatique des biens mal acquis. Flanqué de crétinisantes incantations, Macky SALL prétend pourtant avoir assaini les finances publiques comme s’il était dans l’obligation de dénigrer pour pouvoir être blanchi !
Les organismes internationaux loin d’être crédules, se sont rendus compte, que ce vœux pieux n’est qu’un écran de fumée parce qu’il est lui-même un artisan invétéré voir même un parangon en matière de malversation financière et de trafics de tous genre. Pour rappel, rien que pour le premier semestre de 2013, lui et ses affidés ont préféré bafouer l’exécution budgétaire sur la base d’intérêts crypto-personnels, en s’octroyant 26 décrets d’avances à l’ordre de 100 milliards, dans l’opacité la plus totale, juste pour rassasier leurs funestes desseins politiques.
Ainsi donc, après avoir vendu tant d’illusion à ce peuple désormais plus obnubilé par sa survie, Macky SALL, pour cacher sa mauvaise foi, a prétexté des urgences incongrues pour institutionnaliser le saccage permanent des finances publiques en politique d'Etat à tel point que les marchés de gré à gré sont dorénavant devenus la norme et les passations de marché public l’exception. Son sous-développement intellectuel l’a certainement amené à attester que la transparence ralentit la cadence ou même qu’elle nous retarde plus qu’elle ne nous profite, en affirmant que ‘’ je n’accepterai pas que les procédures nous empêchent de faire des résultats ’’.
Ce fourvoiement malsain déclamé pour circonvenir cyniquement les bailleurs de fonds, ne fait qu’envenimer la popularisation de la corruption de ces vautours, dans leurs œuvres de déprédations effrénées des ressources publiques. Ces braconniers des finances de l’Etat, ne s’encombrant point de scrupules, sont en train d’obérer notre économie si bien que la dette intérieure dépasse désormais 759 milliards de FCFA, soit l’équivalent de plus de 40% des recettes fiscales. En effet, plus ils accumulent leurs richesses occultes plus se creuse le déficit dans les coffres de l’Etat, corroboré avec le jargon ‘’Deukbi Dafa Macky*’’.
Ce fléau qu’est la passation des marchés de gré à gré est devenu plus qu’un phénomène de mode une doctrine gouvernementale. Ces mises à sac systématiques des biens publics sont dorénavant marginalisées provoquant ainsi une ignominieuse émulation de la part de ces fossoyeurs du trésor public, en pleine démence concussionnaire. Ces prédateurs des ressources financières de l’Etat se sont appropriés à tout-va, de tous les marchés de l’Etat, sans soumission ni appels d’offres. Au zénith de leur gloutonnerie boulimique, cette élite corrompue sous l’autel des opportunités d’enrichissement illicite, se paie frauduleusement des actions en soustrayant à des fins privées, des marchés publics, aux entreprises bénéficiaires de ces juteux contrats ou en créant des structures fictives pour leur brader via des prêtes noms, pour une bouchée de pain, les marchés de l’Etat.
La prégnance de cette gestion sinistre des finances publiques nous édicte d’égrener la litanie des scandales financiers accomplis par cette minorité de délinquant en col blanc de plus en plus riche, au pinacle de l’Etat.
Force est de constater que la déliquescence de la situation économique a pour origine le détournement, sans précédent de l’argent public par ce gouvernement qui est devenu par la force des choses une pépinière de corrompus et de dealer de drogue dur. Sous l’autel d’intérêts purement égoïstes les dignitaires de ce régime ont métamorphosé les caisses du trésor public en émoluments, les budgets alloués aux ministères quant à eux se fondent dans les comptes privés familiaux des ministres.
De par des procédés illicites, le premier ministre Abdoul Mbaye à lui seul a passé 169 269 000 000 FCFA de gré à gré (eiffage, réfection building administratif, ABB). L’urgence selon ces parasites étant d’amasser le maximum d’argent, le ministre des finances, Amadou Kane s’est quant à lui octroyé 4 613 000 000 FCFA (Disso, IBM D 8800, 25 voitures Ford, avion présidentiel). Le ministre Ali Haidar est le maître d’œuvre d’un gré à gré de 275 000 000 FCFA (océanium) après avoir détourné 1 200 000 000 FCFA. Les ministres Aminata Mbengue NDIAYE 1.600.000.000 FCFA (aliment de bétail), Khoudia Mbaye 310 263 313 FCFA (BET et SENES), l’ex secrétaire de la présidence Aminata TALL 1.000.000.000 FCFA (entretient de véhicule) n’ont pas été en reste.
Nous ne saurons oublier le frère de la première dame Mansour FAYE 944 942 000 FCFA, le ministre khadim Diop 34 953 000 FCFA, le ministre Omar Gueye 40 000 000 000 FCFA dont 98 811 430 F CFA attribué à son ex-frère de parti Baba Kounta. Avec cette flambée du vol des deniers publics, le ministre Mbagnick NDIAYE tentera de faire main basse sur 463 535 565 F CFA (CSTA SA) au moment où le DG de la SENELEC Pape DIENG brade la construction d’une centrale à l’amiable à Africa Energy pour 300 000 000 000 FCFA. Concomitamment l’ivoirien Adama BICTOGO extirpe des fonds publics sénégalais 10 000 000 000 FCFA (Snedai). Il sera imité par le maire socialiste Pape Sagna MBAYE 1 175 088 000 FCFA (Dworks Meditech) et le DG de l’ASER, Antou GUEYE SAMBA 14 000 000 000 FCFA (Lucky export).
Aveuglé par sa cupidité dévastatrice Macky SALL a quant à lui acquéri à l’amiable 7 000 000 000 FCFA (hélicoptère AW139) et à plus de 10 000 000 000 FCFA, 03 navires (RPB33). C’est un truisme de rappeler que ce parasite continuera la razzia de nos finances publiques car des pans entiers de notre économie sont sous le contrôle des chinois moins attentionnés que la banque mondiale en matière de bonne gouvernance. Les occultes pots de vin chinois l’ont certainement incité à affirmer que ‘’ je ne suis pas en train de dire que la Chine fait mieux que les autres, mais elle est tout au moins plus rapide. Et nous, nous avons besoin de gagner du temps.’’
Ce cannibale des ressources de l’Etat, accroché aux basques de l'Etat, a béni l’exécution, à hauteur de 400 000 000 000 FCFA, de l’autoroute Thiès-Touba par l’entreprise Chinoise Crbc pourtant sur la liste noire de Washington.
La construction de cette autoroute en plus d’être impertinente n’a pas sa raison d’être car nous ne constatons pas d’engorgement sur ce tronçon déjà existant. En plus, il n’y aucune urgence qui puisse légitimer le bradage à l’amiable, pour un montant aussi faramineux et pour des travaux sur lesquels l’expertise locale pouvait faire valoir son savoir-faire en suivant les standards internationaux requis en la matière, contrairement aux chinois où la qualité des travaux sera sujet à caution.
Et pourtant, le joufflu avait juré à Ouagadougou le 20 juillet dernier que ’’ ma première mission ce n’est pas de construire des routes, des autoroutes, des ponts. Ma première mission est de construire l’Etat de droit.’’ Hélas, c’est cet état de droit qui a, avec une sur facturation de 100 000 000 000 FCFA, confié à ces chinois, des travaux qui n’emploieront que leurs compatriotes chinois tout en sachant que l’argent prêté et récolté rejoindra la chine.
Dans ce climat de détournements des fonds publics à coup de pots de vins, vient s’ajouter la rapacité des ministres Aly Ngouille NDIAYE 3 000 000 000 FCFA (Elektro-Merl), Mbaye NDIAYE 4 200 000 000(ligne Sonatel, paratonnerre) et du Général Pathé SECK 328 000 000 FCFA(Servam). Au bas mot, la coquette somme de 972 413 781 878 FCFA a disparu des caisses de l’Etat pour devenir des éléments de patrimoine de ces dirigeants cannibales aux pratiques attentatoires à la bonne gouvernance, après seulement une année et demie de gestion cataclysmique.
Ces hauts commis de l’Etat malgré leurs malversations mémorables sont aussi trempés dans de grotesques deals puisque le Chef de cabinet et prête nom du ministre d’Etat, Mbaye NDIAYE a été emprisonné parce qu’étant le chef de gang d’un vaste réseau de trafic de faux billets. Il en est de même pour le ministre de l’intérieur, Pathé SECK, même si son chauffeur et prête nom a été plus chanceux car ce malfaiteur a daigné cautionner pour lui éviter la prison, suite une sordide escroquerie au visa.
Après tous ces brumeux scandales, ces vils prédateurs prêts à tous pour s’enrichir, ne s’arrêteront pas en si bon chemin. En effet, le ministre de l’intérieur Pathé SECK (général en plus) pris dans un vicieux engrenage et dans la continuité de ses agissements illégaux, a préféré comme s’il était un complice du Général Abdoulaye NIANG, placardé pendant 6 mois, dans les tiroirs de son ministère un rapport du commissaire de police Cheikhna KEITA dénonçant la mafia de ce scélérat, censé pourtant faire respecter la loi.
Ce brave policier qui après avoir refusé 500 millions de FCFA, synonyme de collaboration avec les trafiquants nigérians, a eu l’insigne honneur de dénoncer les pratiques prohibées de ce toxicomane en tenue de surcroit Directeur Général de la Police Nationale, a été tout bonnement et simplement trainé dans la boue comme un mal propre. Son seul tort étant d’avoir établi un rapport envoyé au ministre de l’intérieur le général Pathé SECK, démontrant avec des preuves à l’appui que le chef de la police Sénégalaise le général Abdoulaye NIANG durant tout son séjour à l’Ocrtis* n’a été ni plus ni moins qu’un receleur des trafiquants de drogue dur.
Mal lui en a pris, puisqu’il a été radié par le fessu, Macky SALL, rompu à des pratiques de gangstérisme d’Etat, dont un de ses gardes rapprochés a été alpagué tout récemment pour trafic de stupéfiant. Le vaillant patriote KEITA feignait d’ignorer qu’il existe des états dealers à un moment où la Guinée Bissau, étant en perpétuel crise, a été remplacée par le Sénégal, qui est dorénavant devenu le point de transit et la plaque tournante de la drogue dure en Afrique. Cette radiation abusive constitue une mise en garde pour les éventuels fauteurs de trouble qui s’aventureraient à griller les accointances entre ce narcotrafiquant au sommet de l’Etat et les circuits maffieux.
Les triumvirs qui avaient là une occasion inespérée pour démontrer à la face du monde, vu qu’il ne s’agissait pas d’une affaire politique, qu’ils étaient pour la reddition de compte, ont brillé par leurs inerties, simplement parce que le dealer Abdoulaye NIANG est un homme de main du ramasseur de pierres. Encore une raison, d’affirmer que les magistrats sénégalais sous forte influence et ne sont rien d’autres que des pantins à la solde de l’exécutif.
Ce honteux scandale vient prouver que la justice qu’éprouve le frère Karim WADE et le commissaire Keita, est beaucoup plus tragique, que l’iniquité voué à l’égard du trouillard criminel Barthelemy DIAZ et du général dealer Abdoulaye NIANG. En radiant le sieur Keita et en incriminant l’ingénieur financier, Karim WADE, ce régime prouve que les coupables d’assassinat et de crimes économiques bénéficient d’un label d’impunité. Par conséquent ils ne seront jamais inquiétés par cette justice des vainqueurs, à la fois juge et partie.
Par contre, les patriotes et innocents qui ont loyalement servi leur patrie, seront traqués, licenciés et emprisonnés sur la base de fausses accusations péremptoires. Raison pour laquelle, les geôles infectes sénégalaises débordent de prisonniers politiques tels que les frères Karim WADE, Thierno Ousmane SY, Aidara SYLLA, Bara GAYE, Carmelo SAGNA et Ndeye Khady GUEYE coffrés despotiquement alors que simultanément les narcotrafiquants et les paranoïaques assassins se pavanent comme bon leur semble dans les rues de Dakar.
On comprend dès lors, la raison de la régression au classement doing business (178/189). Ce rapport accablant prouve que le ressort économique du Sénégal a été cassé par ce régime corrompu de narcotrafiquant qui a réussi l’indécente prouesse de détourner, en une année et demie, plus de 972 413 781 878 FCFA, par le canal des marchés de gré à gré. Les nombreux coups de poignards perpétrés à l’encontre de cette justice décadente et cette impunité accordée aux criminels ne peuvent guère booster l’économie, vu que chaque semaine un investisseur étranger est poignardé à mort dans les rues de Dakar. La banque mondiale de par ce rapport, incite le peuple sénégalais à mettre absolument un terme à ce pouvoir gangrené qui vogue vers une fin de règne imminente et désastreuse.
Eternel Wadiste
RAMPINO Moïse
Ocrtis : Office centrale répression de trafic illicite de stupéfiant.