Lors de sa réunion tenue, le 17 avril 2014, le bureau de l’Union des étudiants et stagiaires tchadiens en ’Algerie, a inscrit à l’ordre du jour l’épineuse question des bourses d’études pour en faire son cheval de bataille.
En effet, par un procès verbal publié sur sa page facebook, le bureau de l’Union des étudiants et stagiaires tchadiens en Algérie (UESTA), a estimé que le montant de 294.000.000 fcfa, alloué par les autorités tchadiennes est insuffisant pour couvrir les besoins de ses membres qui s’élèvent à 750 personnes.
A l’unanimité, les étudiants ont rejeté systématiquement la maudite somme en soutenant que : « aucun étudiant boursier et non boursier ne consentira à prendre un franc »
La réunion a décidé de donner un ultimatum de 10 jours à l’Ambassade du Tchad et aux responsables de finances en mission à Alger de trouver une solution consensuelle, sinon, le bureau prendre ses responsabilités.
Les étudiants tchadiens d’Algérie, ont affirmé que les trois points cités dans leurs revendications ne sont pas négociables et il revient à l’Etat tchadien de faire des concessions.
Il convient de rappeler qu'au mois de mars, les étudiants tchadiens ont été suspendus de cours dans les instituts privés et publics au Burkina, faute de paiements des frais de scolarité par les autorités. Ils avaient manifesté devant l’Ambassade du Tchad à Ouaga pour revendiquer leurs droits sans succès.
Malgré les ressources pétrolières et les recettes générées par le trésor public, l’Etat tchadien est incapable de résoudre définitivement la question des bourses d’études de ses étudiants tchadiens à l’étranger. Au Tchad, les manifestations d’étudiants sont souvent contenues à coup des gaz lacrymogènes et autres moyens de répression militaire disproportionnée.
La rédaction du blog de makaila